Les métiers de la presse et du journalisme

Les métiers du journalisme sont bien souvent réservés à des professionnels motivés et passionnés. Si chaque diplômé de l’ISCPA a su construire son parcours et peut évoluer au sein de différents médias (presse écrite, web, radio, télévision), ils partagent tous une qualité commune : l’engagement dont ils ont su faire preuve durant leur cursus. Cette rubrique vous permettra de mieux vous informer sur les métiers visés, leurs réalités, les compétences développées

Une question sur les métiers et les débouchés en journalisme ?

  • Quels sont les taux d’insertion de l’ISCPA dans sa filière journalisme ?

    Enquête d’insertion journalisme ISCPA 2023* :

    • Taux d’insertion professionnelle global, toutes filières : 85 %
    • Taux d’insertion professionnelle, Cycle Mastère Journalisme : 81,1 %
    • Taux d’insertion professionnelle, Cycle Bachelor Journalisme : 78,57 %

    6 mois après l’obtention de leur diplôme, une enquête d’insertion est réalisée auprès de nos alumni. Cela permet entre autres de mesurer l’intégration dans le métier préparé et la pertinence des programmes de l’ISCPA. Ces enquêtes permettent également de contribuer au renouvellement des titres inscrits au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) qui évaluent les compétences professionnelles.

    Depuis de nombreuses années, l’ISCPA affiche de bons taux d’insertion dans sa filière journalisme. Ces résultats encourageants sont notamment le fruit de :

    • Notre politique de stages
    • Notre pédagogie professionnalisante (nombreux cas pratiques et mises en situation réelle tout au long des programmes)
    • L’accompagnement individualisé de chaque étudiant
    • La qualité des intervenants
    • La relation de proximité de notre équipe pédagogique…

    * Source :  Enquête d’insertion Juin 2023 sur les diplômés du Mastère Journalisme et du Bachelor Journalisme. Titre certifié de “Journaliste”, enregistré au RNCP n° 35743, niveau 6 (EU), Bac+3, code NSF 321, par décision France Compétences en date du 8 juillet 2021.

  • Journalisme : quels sont les univers de la profession ?

    Comme c’est un secteur varié, les métiers du journalisme peuvent s’exercer dans des structures diverses. La profession se divise en quatre grands secteurs d’activité :

    • La presse écrite ou on-line
    • Les agences de presse
    • La radio
    • La télévision

    Même si les journalistes ont tendance à se spécialiser dans un média, on note de multiples passerelles entre les différents supports. Et les secteurs sont encore plus nombreux : politique, économie, société, culture, sport, loisirs, mode…

    Travailler dans le journalisme, c’est pouvoir évoluer dans différents domaines.

  • Quels sont les métiers qui recrutent dans le journalisme ?

    Plusieurs métiers sont accessibles avec un diplôme de journalisme :

    • Le rédacteur : son travail s’étend de la collecte d’informations à la diffusion par voie de presse. Le métier implique des contacts extérieurs nombreux, une bonne culture générale, des capacités rédactionnelles et une grande mobilité.
    • L’agencier : il travaille pour une agence de presse, soit au desk, où les journalistes sélectionnent, corrigent ou réécrivent les dépêches qui leur sont envoyées par les correspondants du monde entier, soit sur le terrain, en tant que correspondant.
    • Le journaliste reporter d’images (JRI) : il réalise des reportages pour les journaux et les magazines télévisés. Caméra à l’épaule, il couvre tous les sujets d’actualité et les événements du monde. C’est un électron libre qui doit disposer de grandes capacités d’autonomie.
    • Le secrétaire de rédaction (SR) : il travaille à la lisibilité et à la compréhension d’un article de presse écrite. Il opère des corrections et assure le lien entre la rédaction et la fabrication du journal. Il est souvent amené à vérifier l’exactitude d’un fait.
    • Le journaliste radio : il doit, en plus des qualités requises pour ses confrères, savoir monter, mixer une bande son et « poser sa voix » pour passer à l’antenne. La réactivité est la clé de voûte de cette profession.
    • Le journaliste collecte et diffuse l’information. C’est un spécialiste de l’investigation qui croise et vérifie ses sources avant de mettre en forme son récit dans le but d’informer son public.
    • Le journaliste en ligne (web) : il doit savoir restituer l’information dans son contexte, avec rigueur et rapidité. Il écrit des paragraphes courts et les articles sont agrémentés de liens vers d’autres documents : images vidéo, sons, textes, autres sites complémentaires…
    • Le localier : il exerce dans une agence locale d’un quotidien régional et couvre tous les événements qui se situent dans sa zone de diffusion. Bien enraciné dans sa région, il en connaît les spécificités.
    • Le rédacteur en chef : à la tête de l’équipe rédactionnelle, le rédacteur en chef veille au respect de la ligne éditoriale d’une publication ou d’un journal audiovisuel. Il détermine les sujets à traiter puis définit les « angles » à aborder.
    • Le chef d’édition : en télévision, le chef d’édition est le journaliste chargé de coordonner les équipes techniques et rédactionnelles. Il détermine l’ordre de passage des sujets du journal en fonction des instructions du rédacteur en chef.
    • Le reporter-photographe : professionnel de la photographie, il fournit des clichés qui témoigneront ou illustreront un article. Il est souvent le premier journaliste présent sur le terrain.
    • L’envoyé spécial : journaliste envoyé en mission pour une durée déterminée, il est le témoin privilégié des événements qu’il « couvre » pour sa rédaction.
    • Le reporter de guerre : il s’appuie sur les normes éthiques du journalisme pour couvrir une guerre. Son rôle est de permettre à chaque citoyen, politique et organisation humanitaire d’obtenir tout le contexte des conditions de guerre pour réagir et prendre position.
  • Quelles sont les différentes spécialités du domaine de la presse ?

    La presse quotidienne nationale (PQN) :

    Le Monde, Le Figaro, Libération… Ces quotidiens font appel à des journalistes expérimentés qui mettent en exergue leurs capacités de synthèse et d’analyse, leur culture générale et leurs qualités rédactionnelles au service d’une information généraliste.

    La presse quotidienne régionale (PQR) :

    Le journaliste de la PQR exerce un métier en prise directe avec son lecteur. Au siège du quotidien, dans une agence départementale ou isolé, il est un élément moteur de la vie locale.

    La presse magazine :

    Entre les titres de presse magazine grand public et ceux de la presse de magazines spécialisées, la France est le pays par excellence de la « presse mag ». Cette grande diversité de titres couvre une gamme inépuisable de passions et de centres d’intérêts. Difficile de ne pas y trouver un rapport avec l’un de ses domaines de compétences.

  • Quels sont les débouchés dans les domaines de la télévision, de la radio et du web ?

    Travailler en télévision :

    Avec l’émergence de la TNT et du numérique, de nouvelles chaînes ont fait leur apparition. La télévision est le secteur où le nombre de postes de journalistes à pourvoir est le plus conséquent.

    Travailler en radio :

    C’est le média de l’immédiat : un événement se produit au bout du monde et un flash urgent interrompt le programme en cours. Un correspondant ou un témoin sur place, contacté par téléphone, bascule immédiatement vers l’antenne. Ce formidable outil d’information procure de l’adrénaline à ses journalistes travaillant constamment en direct et sans filet.

    Un média incontournable, le web :

    Les journalistes y exercent désormais un rôle essentiel : on leur demande d’exploiter la logique de la Toile pour créer une nouvelle offre médiatique : le journal en ligne et, de plus en plus, la télévision et la radio en ligne.

  • Quelles sont les principales agences de presse ?

    Reuters, AFP, Associated Press… Sans ces agences, les rédactions manqueraient de matière première pour alimenter leurs lecteurs et auditeurs en informations et en images.

    Grâce à leurs réseaux de correspondants, les agences « couvrent » tout ce qui intéresse les médias.

  • En quoi consiste le métier de journalisme à la pige ?

    Il est fréquent dans la profession de débuter ou poursuivre sa carrière en se faisant rémunérer « à la pige », c’est-à-dire à chaque enquête et article. La pige n’est pas un statut mais un mode de rémunération.

    Le pigiste est un salarié et a un statut de journaliste professionnel validé par l’obtention de la carte de presse au bout de 3 mois sous certaines conditions. Le mode de rémunération à la pige, s’il est précaire, peut aussi être un choix, notamment pour l’autonomie qu’il apporte.

  • Comment obtenir sa carte d’identité professionnelle (dite carte de presse) ?

    Délivrée par une commission paritaire de journalistes et d’employeurs de presse, la carte de presse certifie que son détenteur travaille effectivement pour un organe de presse. Le journaliste qui l’obtient s’engage par ailleurs à respecter l’éthique de son métier et notamment la Charte de journalistes professionnels.

    La carte de presse s’obtient en attestant d’une occupation principale et régulière (3 mois consécutifs pour une première demande) et si celle-ci procure au postulant l’essentiel de ses ressources soit plus de 50 % de ses activités liées au journalisme (source CCIJP).

  • Que signifie le statut de « stagiaire » en journalisme ?

    Il faut bien distinguer le stage dit « d’observation » – réalisé durant les études – et le « stage de journalisme » par lequel tout professionnel débute sa carrière avant l’obtention de sa carte de journaliste professionnel.