Les étudiants en 1ère année de Mastère se sont livrés à un exercice destiné à développer leur créativité et leur capacité à raconter une histoire (storytelling) à partir de mots clés.
Banane et politique, sororité et allumettes, chapeau et destinée… Ces couples de mots, a priori sans rapport, ont servi de base à un exercice créatif et artistique pour les étudiants de Mastère 1 en communication.
LA CREATION DE CONTENUS
Avec le développement des reels et des stories sur les réseaux sociaux, la « création de contenus » est en pleine effervescence. Entre les quelques plans captés grâce à un smartphone pour partager un événement et la production d’un spot publicitaire confié à un réalisateur du monde du cinéma, il existe bien sûr toute une gamme de productions audiovisuelles, du simple shooting jusqu’au tournage d’un véritable court métrage.
Les rubriques du « workflow » (de la façon de travailler) sont les mêmes : une phase d’analyse pour résumer l’intention du message, une phase créative pour trouver une narration originale et efficace et enfin, puis un travail artistique et technique de réalisation (tournage, montage, post-production). Le tout étant bien sûr organisé dans un agenda et assorti d’un budget.
C’est donc naturellement que nos apprenants ont abordé un aspect concret du « storytelling » : comment être créatif, autonome et pédagoque au travers d’une vidéo ? Un jury composé d’un monteur, d’un assistant réalisateur et d’un producteur était chargé d’apprécier la qualité de leur travail.
UN EXERCICE CREATIF
Nos étudiants en communication ont commencé par être formés sur la phase créative : créer une histoire, puiser dans sa culture pour faire surgir un événement, une intrigue. A partir de deux mots (un objet et un concept), ils ont dû imaginer le scénario d’une situation qui pourrait ainsi faire l’objet d’un pitch. Une fois l’histoire établie en quelques lignes, leur mission consistait à développer la narration et à la traduire en quelques plans qu’ils étaient chargés de tourner puis de monter.
Pour le budget et l’organisation, comme dans la « vraie vie », c’est bien sûr urgent (« pour hier ») et avec un budget restreint (« bouts de ficelle et système D »). C’est donc dans un contexte très réaliste que les étudiants doivent frotter les mots comme des silex pour faire émerger des étincelles créatives. Une fois le scénario élaboré, place à la production : il faut trouver les décors, les acteurs, tracer les grandes lignes du storyboard (qu’est-ce qu’on montre et comment ?). Puis, la formule magique : silence, moteur, action. Quand tout est « dans la boîte », c’est devant le banc de montage, en postproduction, qu’il faut encore faire preuve de créativité pour inverser des plans, créer une pointe de suspense, laisser l’imagination du spectateur remplir le plan qui manque, créer une ellipse, suggérer.
Découvrez le « mash-up » qui mélange quelques-unes de ces histoires.