Clap de fin pour les étudiants en 3ème année de journalisme. Les « spé docu » montrent leurs travaux à un jury de professionnels aguerris. On s'est glissé dans la salle pour assister aux visionnages et aux critiques de leurs aînés.
Quelques curieux et des camarades solidaires étaient présents dans l’amphithéâtre pour assister au visionnage des documentaires des J3. Au programme : 7 sujets de 13 minutes chacun, autour d’un thème choisi par les étudiants. En à peine un mois et demi, les futurs journalistes ont dû, écrire, dénicher les protagonistes, tourner et monter leurs documentaires. Ils ont pu compter sur l’aide et les conseils de leur professeur/intervenant expert en réalisation audiovisuelle journalistique.
Le jury de professionnels présents
- Benoît Poisson, auteur et réalisateur de reportages,
- Marina Lorenzo, que l’on peut voir dans l’émission de sport J+1 sur Canal +,
- Christophe Nein, producteur de documentaires
- Une journaliste de France Télévisions dont on conservera l’identité
Les étudiants sont jugés sur l’originalité du sujet et sur la qualité de leurs images, de leurs sons et du commentaire vocal.
En ce qui concerne l’originalité des sujets, les J3 ont fait fort :
- le harcèlement de rue en caméra cachée,
- la course de voile Golden Globe Race,
- la vie derrière la lutte à Bure,
- le quotidien de deux personnes malvoyantes,
- les sorcières féministes,
- Attac contre Apple
- le quotidien de deux femmes atteintes d’Alzheimer
À deux, trois ou quatre, les apprentis journalistes ont réussi à mettre en pratique les techniques acquises durant leurs années d’enseignement à l’ISCPA. De plus, cet examen leur permet de recevoir un regard extérieur sur leur travail, complémentaire à celui du corps professoral.
Ainsi, les étudiants reçoivent de nombreux conseils : « La partie historique vient en général après les images qui introduisent le documentaire. » ou encore : « N’utilisez pas d’extraits d’émissions de radio dans vos documentaires, on perd le téléspectateur. »
Le jury a unanimement félicité les étudiants pour leur travail accompli et l’un d’entre eux a même pu échanger ses coordonnées avec l’un des professionnels présent ce soir-là.
Pauline Delcourt, J2