#MonStageISCPA Alizée, Journaliste à La Dépêche du Midi (Montauban)

#MonStageISCPA Alizée, Journaliste à La Dépêche du Midi (Montauban)

#MonStageISCPA vous amène à la rencontre d’Alizée, étudiante en 1ère année Bachelor Journalisme et actuellement en stage au sein de la rédaction Montalbanaise de La Dépêche du Midi. Elle partage avec nous sa première expérience professionnelle et son quotidien.

Certains de tes camarades de classe sont aussi à la Dépêche du Midi, à Tarbes, Foix, Toulouse… Avez-vous eu l’occasion d’échanger sur vos expériences respectives ?
Oui j’ai eu l’occasion d’échanger certaines impressions avec mes camarades qui sont sur Toulouse, comme Enzo et Léo, ou encore Pauline qui effectue son stage au sein de la rédaction toulousaine de 20 minutes. Nous parlons de nos conditions de travail, des articles que l’on nous donne à écrire, des journalistes avec qui l’on travaille, des personnes que nous rencontrons au sein des reportages, des aspects positifs comme négatifs… C’est vrai que de ce côté là nous nous tenons au courant du déroulement de notre stage.

Peux-tu nous présenter la rédaction de Montauban ? Nous parler d’une journée type, de ton quotidien…
La rédaction de Montauban est vraiment très accueillante et conviviale, mais bien évidemment il faut faire son boulot comme il se doit ! Il y a le rédacteur en chef (très accessible et chaleureux), six journalistes, deux secrétaires de rédaction, deux clavistes, les secrétaires et les photographes.
Le lundi, la journée commence à 9h avec la conférence de rédaction où l’on va définir les sujets à traiter et à publier pour toute la semaine. Les autres jours nous démarrons à 9h30, on se réunit dans le bureau du rédacteur en chef afin de balayer l’agenda du jour : savoir qui a prévu quoi, qui fait quoi, afin que tout soit bien organisé notamment pour les voitures et la photographe. Mais aussi pour être sûr que tout est bien pris en charge par quelqu’un et que les différents sujets aient bien été répartis. Après cela chaque journaliste est totalement autonome, chacun gère sa journée, ses rendez-vous, son temps d’écriture…
Bien évidemment, il n’est pas écrit qu’à 18 heures « hop » le travail est fini, je peux rentrer chez moi. Je termine ma journée lorsque je n’ai plus de rendez-vous, plus d’événement à couvrir et que tout ce que j’avais à écrire pour le lendemain est fait. Chacun doit vraiment se gérer et s’organiser.
Au niveau de l’écriture, je définis en accord avec le rédacteur en chef, la taille que prendra l’article. Je saisis le texte dans la maquette directement.
Il n’y a pas réellement de journée « type », nous sommes toujours confrontés à des imprévus, à des nouveaux sujets à traiter, être face à des personnes qui ne communiquent pas donc il faut savoir se retourner… c’est cela qui est super car je ne sais jamais vraiment de quoi ma journée va être faite en dehors de mes reportages et interviews déjà prévus. Je rencontre tellement de personnes différentes…

Tu découvres donc la presse écrite, quelles sont tes premières impressions ?
Mes premières impressions sont très bonnes ! Et je suis ravie d’être ici, à Montauban. Ils me donnent une réelle autonomie, des articles à écrire comme tout autre journaliste, bien que je sois stagiaire. Ils n’ont pas hésité à me donner des dossiers complets, des pages entières à réaliser, et j’ai vraiment pris plaisir à écrire.Quand je me lève le matin je suis réellement contente d’aller à la rédaction, car le travail est super, l’équipe est adorable, je me sens bien ici.
Mes journées sont bien remplies, je rencontre beaucoup de personnes, je traite des sujets différents même si on me donne principalement des articles en rapport avec l’histoire, puisque c’est ma formation précédente, j’en suis ravie ! (« 1945-2015 : Patriotisme d’hier, patriotisme d’aujourd’hui », « La communauté arménienne cultive la mémoire vive »…) Je n’ai pas à me plaindre, car je travaille réellement sur le terrain, à l’égal des autres journalistes. C’est très formateur pour moi.
Toutes les personnes que je rencontre m’apportent énormément de connaissances, même si je l’avoue cela ne se passe pas toujours comme on le prévoit, mais c’est très enrichissant professionnellement et personnellement.
Je suis plus que satisfaite de mon stage à La Dépêche du Midi, la preuve j’ai même demandé à le prolonger d’un mois de plus !

Prénom : Alizée
Age : 21 ans
Parcours : Etudiante en 1ère année Bachelor Journalisme à l’ISCPA Toulouse après une Licence d’Histoire à l’Université Jean-François Champollion à Albi (81, Tarn) et l’obtention d’un Bac L au Lycée Pierre Bourdieu à Fronton (31, Haute-Garonne).
Stage : Journaliste à La Dépêche du Midi à Montauban (82, Tarn-et-Garonne)

Toulouse, le 8 juin 2015