#MONSTAGEISCPA Kim, Journaliste Radio chez VIVRE FM

#MONSTAGEISCPA Kim, Journaliste Radio chez VIVRE FM

Etudiante en première année de journalisme, Kim Bastard a effectué son stage de fin d’année chez Vivre FM, une radio associative parisienne. Pendant deux mois, elle a appris au contact de professionnels passionnés et bienveillants, une expérience qu’elle n’est pas prête d’oublier et qu’elle raconte à travers une auto-interview

COMMENT AI-JE TROUVE CE STAGE ?

Trouver un stage n’a pas été facile. Je n’avais aucun contact dans le milieu du journalisme avant d’arriver à l’ISCPA. Grâce aux conseils de la Job Factory de l’ISCPA et à mes recherches intensives sur Internet, j’ai repéré l’annonce de Vivre FM. Ils cherchaient un(e) étudiant(e) capable de réaliser 21 chroniques de deux minutes pour présenter les villes-étapes du Tour de France. Ce projet me plaisait énormément. J’ai postulé en envoyant une lettre de motivation, mon CV et quelques enrobés que j’avais réalisés en cours de radio à l’ISCPA. Et j’ai été prise !

VIVRE FM, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Vivre FM est donc une radio associative qui émet en région parisienne, nantaise et lyonnaise. Créée en 2004, elle aborde divers sujets autour du handicap et du monde associatif. Au fur et à mesure des années, Vivre FM est devenu la radio de toutes les différences. Les présentateurs et chroniqueurs traitent de sujets variés : handicap, écologie, droits des femmes, racisme, insertion solidaire, LGBTQA+ …
Avant 14h, cinq émissions se succèdent. Après la matinale, les différents présentateurs accueillent leur invité pour les interviews. J’ai pu ainsi rencontrer Alvan & Ahez, le groupe qui représentait la France au concours Eurovision, la chanteuse La Zarra, l’humoriste Donel Jack’sman ou encore le nageur handisport Théo Curin.

QUELLES ETAIENT MES MISSIONS DURANT CE STAGE ?

J’ai été recrutée pour réaliser 21 chroniques afin de présenter les différentes villes-étapes du Tour de France. J’avais carte blanche. Personnellement, j’aime échanger avec les gens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je fais du journalisme. J’ai donc cherché et appelé un habitant de chacune des villes pour échanger avec lui. En amont je lisais des articles sur la ville en question, puis j’enregistrais l’interview, ensuite j’écrivais, je m’enregistrais en cabine et je finissais par monter la chronique.
J’avançais assez vite donc mon maître de stage, Jason Jobert, m’a proposé de passer en direct à la radio tous les vendredis afin de présenter une chronique culinaire. Un très bon exercice !
Enfin, à la fin de ma période de stage, j’ai remplacé une chroniqueuse en congé et présenté Le Petit journal des Associations et avec les autres stagiaires, j’ai participé au Monde des Experts à l’occasion de la journée mondiale de l’Afrique.
Etre à l’antenne d’une radio dès ma première année de formation correspond pleinement au concept de pédagogie immersive véhiculé par l’ISCPA.

AI-JE UNE ANECDOTE PARTCULIERE A PROPOS DE MON STAGE ?

J’en ai beaucoup ! L’équipe de Vivre FM est géniale, ils m’ont fait confiance très vite et j’étais ravie de travailler avec eux. Ceci dit, mes 21 chroniques ne se sont pas faites rapidement car j’ai dû appeler des inconnus, me présenter et leur présenter le projet. Cette année, le Tour de France passe par Binche en Belgique. Problème, je ne savais absolument pas comment prononcer le nom de la ville. Le propriétaire du gîte que j’ai eu au téléphone ne comprenait rien de ce que je racontais. Finalement, il m’a appris à prononcer le nom de la ville [BINGE] et alors que nous avions convenu d’une interview, il n’a jamais répondu à mes appels. Au total, j’ai appelé six personnes avant d’obtenir une interview, d’habitude un ou deux appels suffisent. J’ai donc aussi gagné en patience durant ce stage !

AI-JE ENVIE DE DEVENIR JOURNALISTE RADIO MAINTENANT ?

Je suis ravie de mon passage chez Vivre FM. J’ai toujours été ouverte à toute proposition : radio, télévision, presse écrite, et ce stage m’a confortée dans mon idée. En fait, j’attendais surtout de cette expérience professionnelle la confirmation que le milieu journalistique me plaisait. Je craignais d’idéaliser le métier. Je suis désormais totalement rassurée. Même si l’ambiance de travail varie selon les antennes, je sais désormais que le quotidien d’un journaliste radio me plaît beaucoup. C’était une très belle première expérience et j’ai déjà hâte d’effectuer mon stage de 2è année !