Nos étudiants en 2è année de Mastère en journalisme se sont rendus à Bayeux du 7 au 10 octobre 2022, dans l’objectif de couvrir le Prix du grand reporter de guerre qui réunit des journalistes du monde entier.
VIS MA VIE DE JOURNALISTE
Conférences, expositions et tables rondes, le programme était varié et intense. Les étudiants ont pu ainsi se familiariser à la vie d’une rédaction, dans des conditions de travail spartiates : Lle manque de sommeil était une variable non-négligeable, en partie en raison du rythme de travail imposé par la publication quotidienne d’articles ”, explique Samia. Cette allure soutenue a renforcé la cohésion de la promotion, tout en permettant aux étudiants de découvrir une autre facette de leur future vie professionnelle.
UN BESOIN CROISSANT DE CORRESPONDANTS DE GUERRE
Cette incursion dans l’univers des correspondants de guerre a permis une véritable sensibilisation aux questions de défense mais aussi à la réalité de la couverture des conflits. Johson Sabin, photojournaliste à Haïti, Ramita Navai et Jean-Pierre Perrin, spécialistes de l’Afghanistan, Aris Messinis, reporter en Ukraine, tous étaient avides de partager leur expérience. Pour Cyril, l’évènement était très intéressant : “Les journalistes étaient passionnés, c’était très intéressant. J’ai découvert que le métier de correspondant de guerre est extrêmement dur ! Je ne suis pas certain d’être capable de côtoyer des zones de conflit.”
Alors que dans les années 80 et 90, les conflits étaient limités, on assiste à une explosion de leur nombre depuis les années 2000. Corollaire évident, les reporters couvrant les guerres se sont démultipliés et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. D’autant plus que dans notre monde globalisé, un conflit armé dans une région du globe peut avoir des conséquences à l’autre bout de la planète comme on peut le constater avec le conflit en Ukraine entraînant une aggravation de la famine en Afrique. La notion de couverture de la guerre s’étend donc et poussera de plus en plus de journalistes à s’intéresser à des problématiques et actualités bien au-delà de la ligne de front. De ce point de vue, la guerre ayant un impact économique, social et évidemment politique, rares sont les journalistes qui ne s’y intéresseront pas à un moment ou un autre de leur carrière, rendant cet événement encore plus passionnant pour les futurs professionnels.
UNE FORTE IMPLICATION DANS CE PROJET PEDAGOGIQUE
La cérémonie du mémorial rendant hommage aux journalistes décédés sur le terrain au cours de l’année a, d’emblée, plongé les futurs journalistes dans ce monde si particulier des conflits armés. Pendant trois jours, nos étudiants ont couvert l’évènement au travers d’articles, de photoreportages, de podcasts ou encore de sujets TV. « Entre portraits, décryptages, interviews, critiques d’expositions ou de documentaires, la promotion 2022 a été la meilleure en termes de production”, selon Franck Demay, directeur des études de la filière journalisme.
Découvrez les réalisations de nos étudiants
Un article signé Etiennette de la Ruffie, étudiante en Mastère 2 de journalisme à l’ISCPA