Yann Arthus Bertrand : une masterclass « vivante »

Yann Arthus Bertrand : une masterclass « vivante »

A l’invitation de Lumni (France Télévisions), une rencontre passionnante avec un réalisateur pas comme les autres pour nos étudiants en Mastère 1 de production.

Vivant : c’est le nom du documentaire diffusé il y a quelques jours sur France Télévisions, réalisé par le célèbre photographe et militant écologiste Yann Arthus Bertrand. Trailer ici : https://www.hopeprod.com/vivant. A noter qu’ll est encore accessible pour quelques jours en replay.

Une ode à la nature, aux animaux, qui réunit les images de plus de cent-vingt réalisateurs (amateurs ou professionnels) français pour raconter la France des montagnes, des plaines, des mers, des rivières et la vie qui s’y déploie, du vers de terre à la baleine en passant par la marmotte, le lynx et le rouge-gorge. Un témoignage engagé qui raconte tout simplement la vie, la nature, les espèces qui se méfient de l’un des prédateurs les plus menaçants pour eux : nous, les êtres humains.

France Télévisions avait mis les petits plats dans les grands pour nos étudiants en MP1 : ils étaient invités dans les locaux de la Fondation GoodPlanète, au beau milieu du bois de Boulogne, pour visionner le film et discuter avec le réalisateur, Yann Arthus Bertrand, en personne, accompagné de deux vidéastes animaliers, Camille Poirot et Christine Roussel, qui ont raconté comment l’observation de la nature avait changé leur regard sur le monde. Les échanges étaient animés par Thomas Baïetto, journaliste environnement à France Info.

L’occasion de croiser un ancien de l’ISCPA, Florent Prevelle, qui a justement participé à la production de ce documentaire pour le compte de Hope Production. Nos étudiants en production savent désormais tout des coulisses de ce projet : un film qui été réalisé en 2 ans, pour un budget de moins de 600.000 Euros à partir de 900 heures de rushes. Narration, montage, post-production : tous les sujets propres à la production ont été abordés.

Mais cette rencontre était surtout l’occasion d’animer un dialogue franc, ouvert, entre passionnés de l’image et de la nature. Et une envie, en partant : continuer à rendre le monde vivant et, pour le moins, vivable dans les années à venir.