TéMOIGNAGE STAGE

#MonStageISCPA Laura, JRI chez viàOccitanie

Publié le 18 mai 2022 Modifié le 08 juil. 2025
#MonStageISCPA Laura, JRI chez viàOccitanie

Lorsque l’on pense à l’univers de la télévision, les chaines historiques nous viennent rapidement à l’esprit : TF1, France TV, Canal +, Arte, M6… Avec l’avènement de la TNT, le paysage audiovisuel français s’est grandement élargi. Entre médias nationaux et rédactions locales, le terrain de jeu est vaste pour le étudiants journalistes passionnés par l’image et la vidéo.

Découvrir un média dans le cadre de sa formation en journalisme et partir l’expérimenter lors d’un stage, c’est le choix judicieux qu’a réalisé Laura lors de sa deuxième année de Bachelor Journalisme*. Étudiante à l’ISCPA Toulouse, elle a décroché un stage de plus de 3 mois au sein de la rédaction toulousaine de viàOccitanie, « la chaîne avec un accent ». Pour #MonStageISCPA, elle revient sur cette expérience formatrice qui a révélé et confirmé son projet professionnel.

#MonStageISCPA Laura, JRI chez viàOccitanie

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de réaliser un stage en TV ?

J’ai voulu absolument réaliser mon stage en journalisme télé après avoir découvert les cours de techniques de télévision en début de deuxième année à l’ISCPA, avec François Guinle et Jean-Vincent Fournis, nos intervenants. Dès qu’on a commencé à s’exercer avec la caméra, j’ai adoré ça.

En cours j’ai vraiment aimé filmer, faire le commentaire et faire du montage. Donc j’ai voulu voir ce que ça donnait dans la « vraie vie » avec un stage en TV. Je voulais savoir si ça me plaisait vraiment. Résultat : c’est devenu mon projet professionnel. J’aimerai devenir JRI (Journaliste Reporter d’Images) après l’école et pourquoi pas faire de la présentation aussi !

Comment as-tu trouvé ce stage ?

Pour trouver un stage en télé, j’ai d’abord contacté France 3, mais sans succès. Sophie Arutunian, notre responsable pédagogique, m’a alors donné le contact de Franck Chassagnon, directeur des rédactions chez viàOccitanie. Je l’ai contacté, plusieurs fois, en rappelant, en envoyant des mails. Ma persévérance a fini par payer puis il m’a répondu un mois avant le début de mon stage. Les conditions étaient d’avoir les bases avec la caméra et en montage. C’était le cas grâce à mes cours et c’était donc un « oui » !

Si j’avais des conseils à donner sur la recherche de stage, je dirais : ne pas s’y prendre au dernier moment (parce que les rédactions ne répondent pas toujours du premier coup) et ne pas abandonner trop vite si ça ne répond pas. Quand on veut vraiment réaliser son stage dans le média de notre choix, il faut aussi faire valoir sa personnalité. C’est aussi ça qui fait la différence à mon sens.

Retrouvez en vidéo, 3 choses à savoir sur le stage de Laura à viàOccitanie :

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Pour nous parler de tes principales missions, tu peux citer un exemple de journée type ?

Oui tout à fait. J’ai été embauché en tant que stagiaire JRI (Journaliste Reporter d’Images). J’ai dû trouver des sujets, tourner/filmer, interviewer, écrire le commentaire, l’enregistrer, faire le montage du reportage et l’envoyer. En fin de stage, la rédaction m’a également proposé d’intervenir en direct plateau pour une émission. J’ai dû choisir mon sujet : l’endométriose. J’ai donc réalisé plusieurs interviews et j’ai écrit mon texte et celui de la présentatrice de l’émission avant de passer en plateau. J’ai adoré cette expérience.

Une journée type ça donne donc : 9h00 arrivée à la rédac ; 9h15 conférence de rédaction ; ensuite on lance les prises de contact ; on part tourner ; on rentre faire l’ours puis le PAD (Prêt A Diffuser) ; on l’envoie et on attend validation avant la diffusion !

Comment t’organisais-tu pour réaliser les reportages ? Tu travaillais seule ou en binôme ?

J’ai pu réaliser beaucoup de reportages seule mais n’ayant pas encore le permis, je partais aussi souvent en duo avec un autre journaliste. Pour autant, je conseille de passer le permis, c’est super important dans le métier.

Travailler en binôme, c’était aussi une volonté de ma part, pour voir comment chacun travaillait. C’est très important d’avoir des professionnels investis et présents quand on est stagiaire. Comme on débute dans le métier, on a besoin de s’inspirer des autres, apprendre, avoir des retours sur notre travail pour s’améliorer, être mis en confiance aussi. C’était mon cas. J’ai énormément appris des autres journalistes de viàOccitanie.

Certaines rencontres t’ont particulièrement marquées ?

Le 11 mars, journée de commémoration aux victimes des attentats, je suis partie en reportage avec Stéphanie Forgeois, une de mes collègues journalistes, pour la cérémonie organisée à Toulouse avec Jean-Michel Blanquer. J’étais JRI et elle rédactrice.

La cérémonie était assez solennelle, avec des élus mais aussi des familles de victimes. Après la cérémonie on a voulu interviewer une de ces familles. On est tombé sur des parents qui avaient perdu leur fille sur la terrasse du bar « La belle Équipe », le 13 novembre 2015. Pendant l’interview, la mère s’est effondrée et m’a dit que j’avais le même âge que sa fille. J’ai été bouleversée par sa tristesse. Ensuite, le père nous a remercié de faire ça, de donner de la visibilité aux victimes. J’ai eu une sorte d’électrochoc et je me suis dit « c’est pour ce genre de moment humain que je fais ce métier ».

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris pendant ce stage ?

Ce qui m’a le plus surpris chez viàOccitanie, c’est le rythme de travail. En entrant dans une chaîne locale, j’avais cet apriori de me dire que comme il s’agissait de sujets locaux, il n’en aurait pas beaucoup. Finalement, j’ai réalisé des reportages tous les jours, jusqu’à 3 par jour et parfois le soir.

Chez viàOccitanie , on traite aussi beaucoup de sujets nationaux, comme la guerre en Ukraine par exemple, mais à l’échelle locale. Ça a été le cas quand nous sommes partis interviewer des réfugiés ukrainiens à Toulouse. Il y a énormément de sujets à traiter. Le plus dur, c’est de choisir. Le local c’est super formateur.

Enfin si tu devais donner la qualité essentielle pour être JRI ?

La qualité principale pour être JRI (chez viàOccitanie notamment), c’est la polyvalence. Il faut savoir filmer, faire le commentaire, monter, et même passer en plateau pour des émissions. Et puis les sujets varient tout le temps. On passe des faits divers à des sujets économiques, d’écologie à des commémorations, il faut s’en cesse s’adapter. La polyvalence est essentielle.

 

*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre certifié de « Journaliste » de l’ISCPA, enregistré au RNCP n° 38950, niveau 6 (EU), codes NSF 320, 321t, par décision France Compétences en date du 26 avril 2024, durée d’enregistrement de 3 ans, éligible CPF

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