Conforter sa passion pour le journalisme musical en effectuant son stage dans un magazine 100% hip-hop ? Simple, Basique. On vous donne les bases.
Pour clôturer sa 1ère année de Bachelor Journalisme* à l’ISCPA Toulouse, Marie a en effet rejoint la rédaction du magazine iHH. A la clé ? Des rencontres passionnantes, des compétences qui s’affirment et un projet professionnel qui se précise. A quelques jours de sa rentrée toulousaine en J2, nous vous proposons de découvrir son témoignage #MonStageISCPA !
Peux-tu nous nous présenter iHH Magazine ?
iHH Magazine, pour international Hip-Hop Magazine ! Comme son nom l’indique, il s’agit d’un magazine de hip-hop, qui est en général publié tous les trimestres. Le hip-hop, c’est vaste, c’est toute une culture, et ce magazine se concentre sur la musique. Le format papier contient aujourd’hui 116 pages, mais le site internet se développe de plus en plus. La particularité de iHH est la quantité d’interviews qu’il propose, et c’est en partie pour ça que le magazine n’est publié que trimestriellement. On y trouve des interviews de rappeurs, mais aussi d’ingénieurs du son par exemple. Ces dernières tournent autour de la musique, mais aussi de la culture hip-hop en général. Le magazine propose aussi des chroniques sur les derniers projets hip-hop sortis, et d’autres articles thématiques.
Justement, c’était un souhait d’avoir une expérience dans la presse spécialisée ?
J’ai toujours consommé énormément de musique et été passionnée par cet univers. Quand j’ai décidé de me lancer dans le journalisme, c’était une évidence que je souhaitais travailler dans un média consacré à la musique, ou en tous cas dans une rubrique musicale. Un an avant mon entrée à l’ISCPA, j’ai d’ailleurs créé mon propre site de musique pour écrire sur ce que j’aimais. Dès mon stage de première année Bachelor, je souhaitais donc évoluer dans un média musical. Beaucoup me disaient qu’il fallait commencer par la presse généraliste, mais j’ai fait ce choix pour me tester, et vérifier qu’avec un cadre plus professionnel que ce que je connaissais via mon site, je restais persuadée de vouloir faire de cette passion mon métier. J’ai choisi le hip-hop parce que c’est le style musical que je connais le mieux aujourd’hui, et qui m’intrigue le plus, de par sa diversité mais aussi son histoire.
Une rencontre t’a particulièrement marqué durant ce stage ? Raconte-nous.
Chaque interview était unique, mais il y en avait des plus passionnantes que d’autres, ou certaines plus insolites que d’autres. Celles qui m’ont le plus marquées sont celles qui m’ont appris le plus. Il y a eu cette interview de Busta Flex (qui paraitra dans le magazine de septembre/octobre) qui a été particulièrement marquante, d’autant plus que c’était la première de mon stage. L’interview se déroulait dans ses studios, dont les murs étaient couverts de disques de platines et d’or de lui-même et de NTM. Busta Flex parlait beaucoup, et racontait toutes sortes d’histoires à propos de ses débuts, et de son évolution. C’est un grand monsieur, qui fait partie de ceux qui ont fait grandir le rap en France. La deuxième rencontre à laquelle je pense, est une interview avec un ingénieur du son / producteur, Mil Beats, qui paraitra dans ce même numéro de rentrée. C’était aussi une très bonne interview parce que Mil Beats s’est vraiment livré et j’ai appris pas mal de choses sur le début du rap en France, mais aussi sur la production, les machines utilisées, les conceptions des albums, les étapes post-enregistrement…
Tu as eu différents cours pendant cette 1ère année à l’ISCPA, lequel t’a le plus aidé durant ce stage ?
Le style d’écriture est un peu différent dans le secteur musical et les interviews de ce style. Mais je n’ai pas réalisé que des interviews, j’écrivais aussi des chroniques sur des projets, ou encore des news. Dans ce type de réalisations, je me suis énormément aidé de la hiérarchisation de l’information, des 5W, tout en gardant en tête l’objectivité nécessaire. Ce sont des compétences que l’on voit dans différents cours du Bachelor Journalisme, mais surtout dans les cours d’analyse d’actualité et d’écriture journalistique. Ça nous permet d’avoir des articles ne se prêtant pas forcément au débat, et par-dessus tout qui sont construits et équilibrés. C’est important de ne pas perdre le lecteur dans notre récit, en particulier dans des revues spécialisées, ce qui peut très vite arriver.
*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre de Journaliste, Diplôme reconnu par l’Etat, titre enregistré au RNCP de niveau 6 (ancien niveau II) (bac +3), code 29517, code NSF 321t, par arrêté du 15/12/2016, publié au J.O du 18/12/2016, code CPF 248671
Retrouvez les témoignages #MonStageISCPA de nos étudiants toulousains sur www.iscpa-ecoles.com/monstageiscpa-toulouse !