Ils sont là pour décrypter, analyser et rendre compte de l'activité des entreprises, des collectivités et plus généralement du tissu économique local, national ou international dont ils couvrent l'actualité. Les journalistes économiques ont aujourd'hui une place importante dans nos sociétés.
Alors qu’elle vient tout juste de terminer ses cours, Noémie, étudiante en 2ème année de Bachelor Journalisme* à l’ISCPA Toulouse, revient sur son stage de J2. Réalisé au sein du média d’information économique La Lettre M, et plus précisément à la rédaction montpelliéraine, ce stage lui aura notamment permis deux choses : consolider son expérience en journalisme économique mais aussi se forger aux spécificités du télétravail. Après avoir débuté son stage avant la période de confinement en France, Noémie a en effet vécu les derniers mois en « home office », s’accoutumant avec le travail à distance et ses contraintes. Place à son interview #MonStageISCPA !
Peux-tu nous présenter La Lettre M ?
La Lettre M est un média qui couvre l’actualité économique sur le territoire de l’Occitanie. Ses versions papier et web sont disponibles exclusivement par abonnement et sont dédiées à un lectorat professionnel (entreprises, décideurs, salariés, etc…). La Lettre M est conçue par six journalistes répartis dans deux rédactions : le siège, à Montpellier, et une seconde rédaction à Toulouse. Pour ma part, j’ai effectué mon stage à la rédaction de Montpellier.
Pourquoi avoir voulu réaliser ce stage ?
Le journalisme économique suscitait mon intérêt depuis quelques mois. À La Lettre M notamment, l’actualité est traitée de manière très directe, précise et concise. Ce que j’apprécie dans cette façon d’exercer le journalisme c’est qu’il n’y a pas de place pour l’amalgame ou les informations erronées. C’est ce qui m’a motivée à faire mon stage là-bas.
J’ai alors pu me plonger dans le monde économique de Montpellier. Une expérience très formatrice parce que je devais m’adapter à la fois au territoire, que je connaissais peu, et à la rédaction et sa ligne éditoriale. Ce n’était pas toujours facile parce que je ne suis pas experte en économie et/ou en journalisme économique comme les rédacteurs de La Lettre M, mais au final j’ai pu me dépasser et améliorer mes capacités dans ce domaine-là.
Parle nous de tes missions !
Dès le départ j’avais une contrainte précise : produire un article par jour. Je pouvais réaliser mes interviews en présentiel ou par téléphone, tant que mes informations étaient vérifiées et pertinentes. Lorsque je me déplaçais je prenais aussi des photos. Elles peuvent servir à illustrer notamment le magazine annuel de La Lettre M.
Il fallait ensuite écrire l’article et savoir le publier sur la plateforme web du journal. En fin de semaine, j’aidais à relire et corriger la version papier avant de la valider pour son impression le lundi suivant. En général je réalisais aussi une revue de presse chaque jour, pour alimenter la rubrique du même nom qui parait dans le journal.
Tu as un souvenir particulier d’une interview ?
La dernière semaine de mon stage je télétravaillais et il fallait trouver des sujets pertinents et les traiter rapidement. J’ai contacté Dominique Valentin, PDG de Relais d’entreprises. En contraste avec le contexte et notre rencontre purement virtuelle, l’échange était très vivant. Il avait à cœur le sujet du télétravail et du travail à distance. C’était simplement une conversation très fluide et rafraichissante.
Les personnes que j’ai interviewées étaient en majorité des chefs d’entreprise, j’ai aussi rencontré des membres de la municipalité, du conseil départemental. La plupart des reportages étaient des conférences de presse. Ce stage m’a fait découvrir un moyen d’exercer le métier de journaliste en travaillant sur le terrain et à distance à part égale.
Un mot justement sur le télétravail qui a marqué la fin de ton stage, comment as-tu géré cette période ?
Au départ je n’étais pas trop dépaysée : notre formation à l’ISCPA nous habitue aux outils informatiques et j’étais déjà à l’aise avec ceux que j’avais utilisés précédemment lors de mon stage. Le plus compliqué a sûrement été de trouver un rythme. Il fallait que je sois aussi productive que possible tout en respectant les horaires de travail de ma tutrice pour communiquer avec elle.
Il y avait moins d’actualité, le flux d’informations s’étaient comme ralentis et la rédaction avait arrêté de publier le journal hebdomadaire. Seul le site de La Lettre M était maintenu. Par conséquent les journalistes travaillaient 2 à 3 jours par semaine, j’ai dû aussi prendre ce rythme. Au bout de quelques jours je me suis adaptée. J’ai pu obtenir des interviews, organiser mes semaines et des créneaux de travail durant lesquels j’étais efficace. Au final, ma tutrice a trouvé que, malgré les circonstances, j’avais réalisé certains de mes meilleurs papiers en télétravaillant. De quoi finir mon stage sur une note positive.
Pour l’an prochain, as-tu déjà une envie de stage précise ?
Je suis déterminée à effectuer mon stage de J3 à l’étranger. Je cherche actuellement des rédactions (web multimédia principalement) dans plusieurs pays européens où je peux bénéficier d’une bourse européenne Erasmus. Étant bilingue français / anglais je cherche des rédactions qui fonctionnent dans ces langues, à l’international !
*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre de Journaliste, Diplôme reconnu par l’Etat, titre enregistré au RNCP de niveau 6 (ancien niveau II) à bac +3, code NSF 321t, par arrêté du 15/12/2016, J.O du 18/12/2016
Retrouvez les témoignages #MonStageISCPA de nos étudiants toulousains sur www.iscpa-ecoles.com/monstageiscpa-toulouse !