TéMOIGNAGE INTERNATIONAL
#MonStageISCPA Salomé, Directrice Artistique Junior chez Havas New-York
Embarquement immédiat pour New-York avec ce nouveau numéro de #MonStageISCPA ! Salomé, étudiante en 3ème année Bachelor Communication à l’ISCPA Toulouse, y effectue un stage de 5 mois au sein de l’un des plus grands groupes de communication au monde : Havas. Discussion autour d’un mug de café dans une ambiance très friendly.
L’année dernière, tu nous confiais ton goût pour la communication visuelle… Aujourd’hui, nous te retrouvons à New-York, Assistante Directeur Artistique chez Havas ! Ton stage est-il à la hauteur de tes espérances ?
En six semaines seulement, j’ai déjà eu l’opportunité de travailler sur trois projets complètement différents. Le rythme est hyper dynamique : on n’a que quelques jours pour faire une recommandation au client, et un petit mois pour mettre la campagne en action. Mais j’adore ça. On n’a pas le temps de se lasser et on est toujours à la recherche de concepts innovants. Je me sens progresser hyper rapidement.
Je ne sais pas encore si c’est ce vers quoi je veux me diriger professionnellement, mais ce dont je suis sure, c’est que c’est la créativité qui m’anime et me motive. Et ici, je suis servie !
Peux-tu nous en dire plus sur les missions d’un Directeur Artistique chez Havas ?
Les missions sont très variées, cela dépend du client, et de la demande du client. De manière générale, il s’agit de traduire concrètement et de façon créative un brief.
Les annonceurs sont spécialisés dans leur domaine d’expertise (immobilier, assurance, informatique …), nous dans la communication. Quand ils nous demandent de réaliser une vidéo pour montrer qu’ils possèdent des services qualitatifs, c’est à nous de trouver le concept innovant qui permettra de rendre la vidéo attractive et sincère.
Le Directeur Artistique a un rôle polyvalent car, parmi tous les métiers créatifs en agence de communication, c’est lui qui supervise les équipes et qui fait le lien entre les stratégies marketing pensées en amont et les visuels. C’est donc lui qui doit s’assurer du lien cohérent entre la marque et le contenu proposé par l’agence. Mais, en plus de cela, il est aussi amené à créer. En gros, sur son ordinateur, il utilise tout autant Word et PowerPoint, que Photoshop et Illustrator.
Chez Havas, il y a beaucoup de jeunes, et donc beaucoup de postes « junior ». Du coup, il y a une hiérarchie au sein même des directeurs artistiques. Sur le projet sur lequel nous sommes actuellement, je travaille avec un duo Junior : un Directeur Artistique et un Concepteur Rédacteur. On brainstorme, on concrétise, et on montre nos propositions à un Directeur de la Création, qui nous aiguille pour qu’on améliore et affine nos concepts. La hiérarchie, elle est seulement mise en place pour pousser les idées au meilleur d’elles-mêmes. C’est hyper enrichissant car on est toujours amenés à penser mieux que ce que l’on a pensé à l’origine.
Avec ce stage, tu t’ouvres à l’international. Parle-nous de ta vie new-yorkaise… Souhaites-tu continuer à travailler à l’étranger par la suite ?
New-York, c’était un peu un mythe pour moi. Je n’étais venue que toute petite donc je n’avais aucun souvenir. On en entend que du bien, tout le temps, par toutes sortes de personnes. J’avais envie d’en savoir plus, et de m’y immerger pour une longue période (Salomé effectue un stage de 5 mois, NDLR). Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’il y a une tonne de choses à faire ici. Des musées incroyables, des restos à chaque coin de rues, etc.…
Mais là où j’ai vraiment été agréablement surprise, c’est au niveau de la culture d’entreprise. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre à vrai dire, mais je ne pensais pas que l’ambiance serait aussi conviviale et chaleureuse dans une si grosse agence. Ici, on a le droit de rigoler avec son voisin, de se vautrer dans un canapé, de faire de la guitare, du golf ou baby-foot – réelles anecdotes -, tant qu’on assure le travail derrière. L’essentiel, c’est de fournir ce qui t’est demandé et de toujours être disponible dans les moments de rush, dans la bonne humeur !
Et ce n’est pas parce que c’est plus détendu qu’ailleurs que c’est toujours le cas. Au contraire. Aux États-Unis, time is money, donc les américains sont de vrais bosseurs et ne râlent jamais quand il s’agit de faire des heures sup’. Mais quand tu as vingt minutes de battement, tu peux te permettre de regarder des vidéos hilarantes avec ton collègue sans que personne ne te regarde de travers. De manière générale, à New-York, tu es qui tu as envie d’être et personne ne te jugera pour ça. Et c’est cette philosophie qui se retrouve au travail. D’ailleurs, quel plaisir d’aller au boulot en baskets et avec un bonnet sur la tête !
Une autre expérience à l’étranger ? Et comment ! La destination ? J’y réfléchis… Mais je témoignerai avec plaisir pour #MonStageISCPA ou #ParolesDanciens. #Teamiscpa oblige ! 😉