Découvrez le témoignage de YOHAN PONCET, étudiant en 3ème année de journalisme à l'ISCPA Lyon et actuellement en semestre d'études à l'UQAM à Montréal.
Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée ?
En arrivant pendant la grande vague de froid qui paralysait l’Amérique du Nord. J’ai cru que l’écran de bord de l’avion était cassé en indiquant -22°C. C’était sans compter le ressenti -34°C. Mais non, les 30cm de neige à la sortie de l’aéroport étaient, eux, bien réels. Malgré ce froid glacial, ma première impression dans la ville fut quand même ce gigantisme « américain » présent par la multitude d’immenses gratte-ciels.
Racontez-nous votre premier contact dans l’établissement d’accueil
Il existe une sortie du métro à la station « Berri-uqam qui arrive directement dans l’université. L’agora du pavillon Jasmin est la première chose qui nous frappe, nous entrons dans université qui est incorporée dans l’architecture d’une église, ce qui est, aspect religieux mis de côté, très « charismatique ». L’enseignement délivré en atelier, en cours magistraux ou en petits groupes de travail selon les matières propose le juste équilibre pour se sentir accompagné sans retourner au lycée.
Quels sont les points étonnants de votre séjour ?
N’étant jamais sorti d’Europe, fouler le sol de l’Amérique du Nord n’avait rien d’anodin pour moi. D’autant plus quand les températures avoisinent les -37°C. Le premier point marquant de ce séjour était donc cette vague de froid qui m’a accueilli en terres canadiennes. La seconde chose étonnante en arrivant à Montréal, ce sont les Québécois. Sans faire de généralité, l’environnement social est bien différent de la France : l’agressivité est absente, l’ouverture d’esprit, elle, bien présente, les sourires offerts et les coups de mains distribués. Le coeur des Québécois a suffit pour me réchauffer dans ce rude hiver. Enfin, le paradoxe : francophonie/architecture américaine est un point très propre au Québec : l’impression d’être à New York mais en entendant parler français à chaque coin de rue est singulier.
Quel est l’intérêt à priori de votre séjour par rapport à votre formation ?
Partir étudier à l’étranger lorsqu’on est étudiant en Journalisme est à mes yeux primordial, même si le projet professionnel s’oriente vers la presse locale. Je découvre ainsi la mentalité américaine quant au traitement de l’information, mais aussi dans la manière d’étudier. Etudier dans des pays de différentes cultures permet de compléter un enseignement, et de faire grandir un élève qui peut s’inspirer d’une culture comme d’une autre.