Témoignage – Clémence Bouquerod

Témoignage – Clémence Bouquerod

Travail en mobilité – ISCPA

Je suis arrivée à Montréal le 29 décembre, en fin de journée. La première impression que j’ai eu a été une impression de grandeur, voire d’immensité. On m’avait prévenu, mais en Amérique du Nord, tout est « plus grand ». Les routes, les immeubles, les magasins, les voitures, et même les gens. Et c’est vraiment la première chose qui m’a frappée. Et cette impression n’a pas encore finie de s’estomper, même après un mois. Où que j’aille à Montréal, je n’ai pas le sentiment d’oppression que j’ai parfois en me baladant dans les petites rues françaises. Et, pour être totalement honnête, je ne me remets toujours pas de la hauteur des buildings que j’ai pu voir au Canada – notamment à Toronto.

 

La première fois que je suis allée à l’UQAM, j’étais accompagnée de Léa, qui effectue l’échange avec moi. Nous nous sommes présentées à l’accueil, qui nous a redirigé par la suite au bureau d’accueil des étudiants étrangers. Nous avons donc eu un très bon premier contact. Les gens étaient très sympathiques, et nous ont expliqué comment faire les différents papiers. Ils nous ont aussi parlé d’« Allo », association qui s’occupe d’intégrer les différents étudiants étrangers en échange. Association qui nous a aussi permis d’avoir un deuxième contact avec l’établissement et de rencontrer de nouvelles personnes.

J’ai choisi cette photo parce que, même si elle est floue et surexposée, elle représente parfaitement le second contact que j’ai eu avec l’établissement d’accueil, et plus particulièrement le premier contact avec l’association qui s’occupe d’intégrer les étudiants en échange. Si vous regardez bien, il y a Léa et moi tout au fond.

 

Je crois que ce qui m’étonne toujours autant aujourd’hui, c’est le caractère des Québécois. Ils sont très gentils, accueillants, mais surtout ouverts d’esprit, et sur tous les sujets de société. Ce qui n’est pas le cas du tout de tout le monde en France, loin de là. Mais il y a aussi quelque chose d’étonnant à leur propos. Malgré leur extrême gentillesse et bienveillance, il reste difficile de vraiment tisser des liens. Chose aussi très différente de la France, où j’ai l’impression de tisser des « amitiés » ou de la « camaraderie » beaucoup plus rapidement. Mais il n’y a pas que ce point qui est étonnant. Il y a aussi leur politesse ! C’est incroyable. Ici, les gens font la queue pour attendre le bus, et laissent monter les premiers en premiers. Ici, personne ne traverse le passage piéton si le feu est rouge.

 

Le premier intérêt que je vois, c’est celui d’apprendre mon métier avec une toute nouvelle culture. La déontologie, par exemple, est beaucoup plus stricte au Québec. Mais aussi, j’apprends beaucoup de nouvelles façons de faire, et beaucoup de nouvelles choses. Par exemple, dans mon cours de vidéo-journalisme, j’apprends à tourner avec des nouvelles caméras, et à monter avec un nouveau logiciel. Aussi, nous réalisons différents formats de ceux que j’ai appris, tels que des reportages plus longs, des portraits. Mais surtout, dans mon cours de journalisme de données, j’apprends la programmation informatique, que j’ai toujours rêvé d’apprendre. Et en photojournalisme, je n’apprends pas l’histoire, mais cette fois-ci la technique (notamment le logiciel Lightroom).

 

 

 

J’ai choisi une photo des chutes du Niagara, parce que c’était honnêtement (pour l’instant) l’un des meilleurs moments que j’ai passé depuis le début de mon échange. C’était magnifique.