Témoignage – Léa DUBUC

Témoignage – Léa DUBUC

La première impression que j’ai eu au Québec, c’est le froid ! Même si le jour de mon arrivé il n’y avait plus de neige, dès le lendemain 20 cm sont tombés. Originaire du sud de la France, le froid je ne connaissais pas vraiment, et c’est quelque chose que je redoutais beaucoup. Mais au final, cette expérience est incroyable ! Je n’aurais jamais pensé pouvoir vivre normalement avec des températures aussi difficiles. Et le froid est totalement différent au Québec. Avec -7 degrés, il ne fait pas froid, il n’y a même pas besoin de mettre un bonnet ou des gants. Alors qu’en France on aurait déjà très froid.

 

 

 

 

 


Quelques jours avant la rentrée, je suis allé, avec Clémence, au Registrat de l’établissement afin d’obtenir nos codes d’accès à notre boîte mail ainsi que toutes les informations nécessaires à notre séjour. Le Registrat nous a ensuite renvoyées au bureau des étudiants internationaux. Là-bas, un accueil individuel était organisé afin de nous donner toutes les clés pour réussir notre séjour. L’assurance maladie, la vie étudiante et les informations importantes sur l’établissement nous ont été expliquées. Ce fut aussi l’occasion de fournir toutes les pièces indispensables à notre dossier comme notre passeport et notre acte de naissance.

 

Le point le plus étonnant de mon séjour, c’est la bienveillance des Québécois. Contrairement aux Français, les Québécois pensent au bien de la communauté avant de leur bien individuel. Cela s’exerce de différentes manières, par exemple, faire la queue à l’arrêt de bus pour que la personne qui attende depuis plus longtemps entre en premier dans le bus. Les Québécois attendent le prochain métro lorsque, dans le premier, ils estiment qu’il y a trop de monde. Cela peut paraître dingue de s’étonner de cela, et pourtant, c’est ce qui m’a le plus frappé. Cette manière de vivre en communauté peut paraître très déstabilisante et étant susceptible de faire perdre du temps, en tant que Français. Mais, au-delà, de ces quelques inconvénients, je trouve que cette manière d’agir est beaucoup légitime que ce que j’avais connu auparavant.

Les compétences ici n’ont pas du tout la même manière d’être transmise aux élèves. A l’UQAM il y a beaucoup plus d’accompagnement ce qui permet d’être beaucoup plus efficace en autonomie. Les cours sont aussi plus variés, par exemple mon cours de vidéo-journalisme m’apprends à travailler des plus longs formats ainsi que la manière dont il faut raconter une histoire pour captiver le téléspectateur. C’est quelque chose que je n’avais pas eu l’occasion de voir à l’ISCPA. Cela m’a vraiment permis de confirmer mon goût pour le documentaire.