Journaliste-pigiste ou rédacteur freelance, quel statut choisir ?

De nombreux jeunes rêvent de devenir journaliste. Toutefois, dans un secteur en constante mutation et hautement concurrentiel, il n’est pas forcément évident de s’insérer professionnellement. S’il n’est pas obligatoire d’avoir un diplôme pour exercer ou pour obtenir sa carte de presse, cela reste toutefois un atout majeur pour se différencier. C’est pourquoi l’ISCPA, Institut Supérieur des Médias, veille à proposer des formations de qualité, bénéficiant d’une reconnaissance professionnelle facilitatrice en matière d’employabilité et d’insertion professionnelle. Il est possible d’entrer dans la profession via la rémunération à la pige, en travaillant pour plusieurs employeurs. Un statut de salarié, et pas d’indépendant.

Avant toute chose, devenir journaliste ne s’improvise pas. Ce métier aux multiples facettes requiert un large panel de compétences et qualités que vous allez acquérir en vous formant au journalisme : faculté d’adaptation et sens de l’organisation, qualités indéniables en communication, curiosité et intégrité, esprit de synthèse, mais surtout rigueur dans la collecte des informations… Au cours de votre formation au sein de l’ISCPA, vous développerez vos connaissances grâce à nos intervenants issus de divers médias reconnus et vous préparant à devenir un journaliste que ce soit pour la presse quotidienne, la presse régionale, la presse magazine, les pure players, la presse spécialisée, technique ou professionnelle, la radio, la télévision. La presse d’entreprise peut être un débouché mais vous ne serez alors pas reconnu comme journaliste professionnel.

Votre cursus va vous permettre de vous exercer par des travaux étudiants ou des stages, de quoi vous initier à votre futur de journaliste. Vous allez commencer également à vous créer un réseau, capital pour votre activité, que vous envisagiez de devenir pigiste ou journaliste en poste.

Depuis la loi Cressard du 4 juillet 1974, le pigiste bénéficie du statut de journaliste professionnel avec une présomption de salariat. Il dépend comme tout journaliste de la Convention Collective Nationale de Travail des Journaliste (CCNTJ) et peut prétendre à la carte de presse, attribuée par la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), si toutefois il remplit les conditions. Le journaliste-pigiste est rémunéré à l’article, à la page, à la photo… qu’il peut « vendre » à différents médias, des journaux aux chaînes de télévision, sites internet d’information ou stations de radio, après avoir reçu une commande et en s’adaptant à la ligne éditoriale de chacun.

Le statut de journaliste indépendant n’existe pas juridiquement en France, même si ce terme est souvent employé par les premiers intéressés pour désigner la rémunération à la pige : le fait de travailler pour plusieurs employeurs en étant rémunéré à la tâche, mais toujours en salaire.

On trouve, par ailleurs, les rédacteurs freelances, comme les rédacteurs web, qui sont pour leur part non-salariés. Considéré comme professionnel libéral, le freelance a le choix entre plusieurs statuts : micro-entrepreneur, entreprise individuelle en nom propre (EI), entrepreneur-salarié en coopérativité d’activité, ou, plus rarement, un statut sociétal comme l’EURL ou la SASU. Mais attention ce statut n’est pas autorisé pour les collaborations presse écrite ou audiovisuelle, sauf pour des prestations de pure communication (publirédactionnels par exemple). Et cela ne donne pas accès à la carte de presse et aux droits sociaux, droits à la formation, etc.

Le métier de journaliste vous anime ? Retrouvez les formations de l’ISCPA en journalisme, communication et production, et optez pour celle qui correspond le mieux à votre profil et votre projet professionnel.